16 étapes pour faire une bonne conversation
Oubliez vous. Comme Dale Carnegie l’a déjà dit : « Il est beaucoup plus facile de s’intéresser aux autres que de les convaincre de s’intéresser à vous » [traduction libre de « It's much easier to become interested in others than it is to convince them to be interested in you. »]." Ne jamais parler de soi aux autres et leur parler toujours d'eux-mêmes, c'est tout l'art de plaire. Tout le monde le sait et tout le monde l'oublie." paraphrasaient les frères E et J Goncourt.
Présentez vous, donnez une poignée de main et concentrez vous sur l’autre. Si vous êtes trop occupé à penser à vous, à l’image que vous projetez ou à ce que l’autre personne peut bien penser de vous, vous ne serez jamais en mesure de relaxer. "Si parler c'est marcher devant soi, communiquer c'est aller vers l'autre."
Ciblez les intérêts de l’autre personne. Parler de sujets qui intéressent l’autre a de forte chance de lui faire apprécier davantage la conversation. "Savoir communiquer c'est voir le monde avec les yeux des autres." Pierre Kostenbaum
Posez des questions. Privilégiez les questions ouvertes. En effet ce style de question facilite l'expression : exemples : Qu’aiment-t-ils faire? Quelles sortes de choses ont-ils réalisées dans leur vie? Que leur arrive t-il présentement? Qu’ont-ils fait aujourd’hui ou durant le dernier congé? Identifiez ce qui vous intéresse chez l’autre personne et posez des questions. Souvenez vous de la raison qui vous a poussé à leur parler afin de vous aider à identifier ce qui vous intéresse en eux.
Soyez expressif. Sans devenir exubérant (car cela devient vite lassant pour l’autre) sachez mettre du rythme, de l’expression et des émotions dans vos paroles.
Écoutez. "Qui parle sème, qui écoute récolte. Proverbe Persan. Il s’agit là du plus important élément d’une conversation. Vous pouvez penser qu’être un bon dialogueur signifie parler beaucoup mais il s’agit en fait généralement de laisser la chance à l’autre de parler avec aisance. Lorsque vous écoutez attentivement l’autre personne, en ajoutant quelques commentaires par ci par là, les gens ne réaliseront souvent pas que ce sont eux qui ont parlé la plupart du temps durant la discussion. Vous recevrez alors la réputation d’être un bon dialogueur, ce que vous êtes bien sûr! Les gens considérés intéressants sont bien souvent ceux qui savent écouter plutôt que ceux qui aiment s’écouter parler.
Évitez de penser à ce que vous aller dire. Si vous êtes trop occupé à penser à vos idées et à votre message vous négligerez l’autre. Une telle conversation ne mènera nulle part et revient presque à parler tout seul. Utilisez plutôt ce que l’autre vous dit afin d’enchaîner de nouvelles idées.
Pratiquez l’écoute active. Une des composantes de l’écoute est de laisser l’autre personne savoir que vous l’écoutez. Établissez un contact visuel. Acquiescez. Dites « oui », « je vois », « C’est intéressant » ou des indices verbaux semblables afin d’indiquer à l’autre que vous lui portez de l’attention et que vous n’êtes pas en train de penser à autre chose, par exemple à ce que vous allez dire…
Demandez des précisions et des explications. Si le sujet traité semble intéresser l’autre personne, demandez lui de clarifier ce qu’elle en pense ou ce qu’elle ressent, sa perception. Si l’autre parle d’une occupation ou d’une activité que vous ne connaissez pas, saisissez la chance d’en apprendre plus. Beaucoup de gens aiment avoir la chance d’apprendre à quelqu’un d’intéressé et d’ouvert à une de leur passion ou sujet d’expertise.
Paraphrasez ce que l’autre a dit dans vos propres mots. Bien que cette habileté puisse sembler simple à apprendre, elle prend du temps à se faire maîtriser. La conversation se déroule par tour, chaque personne est à son tour en train de parler ou d’écouter. Utiliser les propos de l’autre durant votre « tour de parole » lui démontre le respect et l’écoute que vous lui portez. Réutilisez ce que l’autre a dit peut aussi lui donner la chance de mieux vous communiquer son idée.
Évaluez l’importance d’une opinion avant de vous montrer en désaccord. S’il s’agit d’un point anodin, il est mieux, dans une certaine mesure, de ne pas rétorquer trop souvent ce qui risquerait de vous faire paraître argumentateur. Si vous considérez qu’un point est important alors communiquez poliment votre opinion divergente. Sans toujours tout désapprouver pour paraître différent, souvenez vous de ces points :
- Une personne différente (dans sa personne et ses propos conversationnels) est davantage intéressante.
- Être d’accord avec tout ce que l’autre dit peut tuer une conversation aussi facilement que quelqu’un qui reste sur ses positions en désapprouvant tout.
- La condescendance est désagréable. Quelqu’un qui désapprouve tout ce que l’autre dit et qui croit toujours avoir raison est un mauvais dialogueur.
- Essayer de privilégier l’utilisation de mots de liaisons d’idées comme « et » au profit de mots d’oppositions comme « mais ». Les mots d’oppositions ont tendance à mettre les gens sur leur défensive alors que les mots de liaisons ont tendance à rallier les opinions.
Parlez en termes positifs. Évitez l’utilisation de la négation (privilégiez la forme affirmative) dans vos tournures de phrases et privilégiez les mots positifs.
Ne craignez pas les silences et les pauses. (Utilisez les silences et les pauses).Lorsque vous ne savez plus quoi dire, il peut être approprié de se taire plutôt que de dire n’importe quoi. Si vous désirez continuer la conversation, posez une question totalement nouvelle ou tentez de trouver de nouvelles idées en faisant des liens avec le sujet traité précédemment.
Sachez identifier le moment où la conversation est terminée. Il est préférable de terminer une conversation au bon moment que de l’échelonner inutilement au risque de la rendre ennuyante. Pour terminer la conversation, serrez la main de l’autre personne et assurez vous de lui dire que vous avez apprécié l’échange. Terminer la conversation sur une note positive laissera une bonne impression et a de fortes chances de donner le goût à l’autre de vous parler de nouveau.
Évitez d’utiliser des phrases qui risquent de mettre mal à l’aise. La phrase bloquante par excellence est « De quoi parle-t-on? ». Utilisez plutôt des questions "ouvertes" qui invitent au développement comme « que penses-tu de… » ou « aimes-tu les… ».
Avant de commencer à écouter et connaître les autres, il est crucial que vous appreniez à vous écouter et mieux connaître vos propres opinions. Une bonne communication avec autrui commence d'abord par une bonne communication avec soi-même.
Quelques conseils :
- Tentez d’élaborer vos réponses. Évitez de répondre par « oui » ou par « non », cela peut donner l’impression que vous n’êtes pas intéressé ou mal à l’aise.
- Si possible, regardez attentivement la personne en faisant fi du monde extérieur lorsqu’elle vous parle. Cela est appelé, en communication, établir un bon contact par le canal.
- Essayez de justifier vos reponses ,que se sois devant un homme ou une femme ,qui vous plait, qui fait battre votre coeur quand vos yeux entrent en contact ,ne tentez pas de faire l’intéressant, vous l'êtes en restant naturelle .
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